dimanche 27 décembre 2020

Les modes de pensée comme sources d'énergie

 Les Lumières nous ont sans doute éclairées quelques temps et il aura sans doute fallu passer par là pour sortir des dogmes religieux qui en ont constitués la cause. La remise en question du mode de pensée religieux a été travesti (une fois n'est pas coutume :) par les jeux de pouvoir, ce qui a fait en sorte que le message de base annoncé par un prophète (et là je laisse pour le moment le soin à chacun de visualiser de qui l'on parle) s'est vu corrompu au fil du temps.

Force est de constater aujourd'hui que la pensée scientifique et matérialiste ont atteint leurs limites et sans les remettre en question puisqu'elles ont leur place, elles ne peuvent aucunement suffire à "expliquer le monde". Qu'y a-t-il derrière l'atome ou la galaxie? À partir des découvertes de la physique quantique, on assiste à des constats dont la résonance tend à démontrer qu'il y a "autre chose" que ce plan matériel, que tout ne peut pas s'expliquer par ce monde visible.
Joel Pett, dans USA Today lors du sommet de Copenhague

Il faut donc établir de nouveaux modes de pensée en partie à partir de ce qui nous a été donné de sagesse au cours des millénaires par des penseurs-philosophes-passeurs-prophètes tels Lao Tseu, Confucius, Zoroastre, Moïse, Sidharta Gautama, Jésus, etc. pour y chercher une issue à notre désarroi provoqué par cette sensation de perte de sens dans les finalités de nos activités terrestres. La question est toujours de savoir "pourquoi sommes-nous là" et ne pas se la poser revient à ne pas avoir de cerveaux plus opérationnels que ceux des poissons. Du reste, tant que nos vies se passent comme celles des poissons dans l'eau, tout baigne... Par contre dès que l'eau se brouille revient sur le devant la question du pourquoi.

Si l'on part de cette prémisse on est alors en droit de se demander à quoi servent un paquet d'activités humaines qui nous avons créés de toutes pièces, surtout à partir de la révolution industrielle des XVIII et XIXe siècles jusqu'à aujourd'hui. Peut-être fallait-il passer par là pour en arriver à se poser la question des finalités. Tout ce qui a été conçu depuis deux siècles et demi devait servir à nous "libérer". Force est de constater qu'il n'en est rien, à peu de choses près. 
Résultat éminemment absurde de notre civilisation

Certes les techniques et instrumentations de toute sorte qui jalonnent cette période récente de l'histoire ont-elles allégées des tâches mais elles ont aussi servi à nous rendre captifs, au point de ne plus être capable de voir comment on pourrait s'en sortir.

Toutes activités humaines et non-humaines forment une économie car dans la nature aussi existe une économie. La symbiose est une forme d'économie d'échange. Du reste, depuis quelques décennies on découvre que tout est réseauté sous nos pieds et ce depuis toujours. Le Web, la toile existait déjà bien avant que l'on s'en rende compte. C'est donc à partir de cette économie-là que l'humaine devrait s'activer. Il y a loin de la coupe aux lèvres. Lorsque les Européens sont arrivés sur le continent américain, ils ont constaté qu'existaient des êtres "primitifs" et ils se sont attardés à les éliminer, inconsciemment d'abord (les maladies) et consciemment par la suite puisqu'ils étaient autant d'obstacles à l'avancement de la "civilisation".
L'Amérique du Nord avant/après

Or cette civilisation est en train d'imploser car sa finalité est devenue absurde. Nous sommes devenus des parasites qui détruisons leurs hôtes. Avec tout le savoir accumulé depuis des siècles, ce n'est pas faire preuve d'une grande intelligence. Comme un consensus planétaire est à exclure, il faut désormais travailler dans le sens d'une économie naturelle basée sur les cycles et les échanges. Ce n'est pas un retour à un état primitif mais une analyse de ce qui est soutenable pour espérer une prolongation de la vie sur terre qui s'en va vers une agonie lente.

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