dimanche 25 juillet 2021

Nous devons parler de mutation et non plus de transition

Ça va? Oui. Depuis une bonne trentaine d'années je pourrais dire que je suis fondamentalement serein. Par contre, je suis inconsolable concernant la planète et ce qu'on en fait. Non seulement il semble que la plupart des gens n'ont pas changé leur mode de vie d'un iota tant sur le continent nord-américain que chez tous ceux qui imitent celui-ci un peu partout mais qu'il faudrait immédiatement mettre en place des mesures essentielles pour être à même de faire face aux catastrophes climatiques à venir. Dans tous les domaines nous sommes très en retard et nous agirons de manière violentes et anarchiques lorsque les effets du climat nous frapperons de plein fouet.

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Ceci étant dit, j'oriente aussi mon regard vers des aspects positifs puisqu'on ne clamera jamais assez que tous les gestes positifs mêmes symboliques sont autant de baumes sur les plaies nombreuses que posent la civilisation du matérialisme. Il faut une base humaniste ou spirituelle (les deux existent côte-à-côte) pour poser des gestes qui visent à remédier, altérer ou oblitérer les gestes malheureux que posent les humains. À peu de choses près il n'y aura pas assez de ces gestes positifs pour empêcher le désastre car l'échelle entre les uns et les autres est au bas mot de l'ordre de 1:10.

Alors en quoi consiste la mutation souhaitable? Elle est de l'ordre personnel avant d'être collective car il faut bien qu'elle soit intégrée aux gestes individuels avant de souhaiter une communauté d'esprit qui s'exprimera d'emblée si un nombre d'individus l'entérinent et agissent collectivement. Seules les circonstances catastrophiques (ou une dictature) forcent une orchestration, une coordination plus ou moins solide pour obtenir un semblant de consensus et il n'est pas sûr que cela tienne le coup dans la durée.

Dans les années 60 et 70 et même 80, une certaine jeunesse prenait conscience de l'absurdité du système dans lequel elle était née et tentait de concevoir des alternatives. Cela a plus ou moins fonctionné pour toutes sortes de raison dont celle qui consiste à n'avoir pu obtenir de consensus sur un type particulier de fonctionnement et le fait que toutes ces expériences n'étaient pas réseautées convenablement, ce qui aurait permis à chacun de pouvoir intégrer des unités dans lesquelles ils se seraient mieux sentis.

Durant cette période de nombreux livres et guides furent publiés en Amérique du Nord et en Europe.

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Whole Earth Catalog, edition 1969


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Survival into the 21th century, 1979

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Jacques Massacrier, Savoir revivre, 1973
Ce qui différencie le modèle d'alors à celui du présent, c'est que celui d'alors était une réalisation autonome, hors États et institutions. On ne parlait pas alors de désastres et aujourd'hui ce sont davantage les États et les institutions qui vont tenter de produire les besoins nécessaires en cas de catastrophes. UBC a une école dédié à la gestion du risque et des catastrophes appréhendées.
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Par contre, il se pourrait que les 'autorités' se retrouvent vite dépassés par l'ampleur des besoins, la rupture des communications et des routes, etc. Ne faudrait-il pas alors concevoir des programmes qui permettraient aux individus de s'organiser, sans attendre après les États et les institutions pour ce faire, tel ce programme offert par l'université de la Caroline du Nord.
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