lundi 26 juillet 2021

Pour ne pas disparaître comme espèce, imitons la forêt!

Les premiers constats du réchauffement de la planète ont eu lieu au XIXe siècle! On ne pas dire que nous ne le savions pas.

Je ne suis pas trop optimiste quant à la capacité des humains à éviter le pire. C'est mal parti et il fallait commencer hier. Années après années, les températures montent, les glaces fondent et le climat se dérègle comme on peut le constater cette année encore. Soit il pleut tant que rien ne résiste aux torrents de pluies diluviennes qui déversent en une heure l'équivalent de 2 mois de précipitations, soit le feu est pris partout parce qu'il n'y a pas de précipitations depuis des mois. Des situations à couper au couteau.

Si jamais il nous prend de réviser nos modes de vie avant demain, il faudrait s'inspirer de la coopération en forêt tel que l'ont mise au jour Suzanne Simard, Jill Johnstone et d'autres chercheur.e.s. Une véritable vie communautaire et sociale que l'on nomme symbiose en biologie organise la coopération entre espèces pour garder l'équilibre. Les communications se font même avec l'atmosphère et les forêts sont en mesure de se commander de la pluie au besoin. Bien sûr ce scénario ne peut subvenir que dans la mesure où l'on ne détruit pas tout, ce qui est le cas depuis longtemps. Ironiquement ceux et celles qui travaillent en foresterie ne semblent pas avoir été formé.e.s à même comprendre comment fonctionne une forêt. On la traite comme source de matière ligneuse, point à la ligne! 

Lorsqu'on en est rendu à répandre du glyphosate Round Up par avion dans les forêts, c'est qu'on est rendu vraiment maboule! On détruit à la fois les espèces que l'on ne veut pas et tous les habitats de tous les animaux qui y vivent en plus de le rendre malades, stériles, difformes, etc. Nous sommes vraiment une espèce à la limite de l'imbécillité.

C'est vraiment du côté anglophone qu'il faut aller pour obtenir les meilleures sources au sujet de la vie d'une forêt car du côté québécois avec un ministère des forêts aux mains des grandes compagnies forestières et même d'une faculté de foresterie de l'université Laval avec ses "sciences du bois et de la forêt", on peut se demander jusqu'à quel point cette faculté serait indépendante des pressions de l'industrie forestière et ne formerait pas que des gens aux services de l'industrie et au détriment de la forêt comme milieu de vie duquel on peut largement s'inspirer si on considère survivre. On ne sait pas trop comment s'y prendre avec les dirigeants de l'industrie forestière pour les neutraliser. En ce qui me concerne, ce sont des terroristes.









Ted Talks, 30 août 2016
How trees talk to each other | Suzanne Simard
Sur la page TED de sa prestation, vous pouvez obtenir une traduction française de sa conférence.









The Nature of Things (S57E9, 2017)
What Trees Talk About

La semaine verte, 16 novembre 2019 (S49E10)
Du glyphosate dans nos forêts


Enquête (S14E19, 4 mars 2021)


67 scientifiques québécois réclament la création d’un « observatoire national » indépendant du gouvernement afin d’obtenir une évaluation plus juste de l’état de nos forêts publiques.





Le récent livre de Suzanne Simard est à la fois une biographie et une explication détaillée de son parcours et de son processus scientifique depuis près de 40 ans. Un témoignage singulier.
La petite histoire des changements climatiques, par Dominique Bernier, À Babord, n° 56, novembre 2014


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